Créer un site web est passionnant, mais certaines erreurs peuvent ruiner l’expérience ou plomber votre référencement. Voici les pièges les plus courants (et comment les éviter) :
1. Négliger le temps de chargement
Un site lent repousse les visiteurs et nuit au SEO.
- Images non optimisées : utilisez des formats modernes (WebP) et compressez-les.
- Scripts mal gérés : chargez les JS/CSS en asynchrone ou en bas de page.
- Hébergement inadapté : privilégiez un hébergement SSD et un CDN si vous visez une audience mondiale.
2. Mauvaise organisation du contenu (architecture de l’information)
Un contenu éparpillé rend la navigation confuse.
- Navigation brouillonne : limitez les menus à 5–7 items max, organisez les pages par thématique.
- Absence de fil d’Ariane : ajoutez des breadcrumbs pour améliorer l’orientation utilisateur.
- URLs peu lisibles : optez pour
votre-site.com/page-exemple
, sans chiffres ni caractères superflus.
3. Contenu pauvre ou dupliqué
Le contenu est roi, mais il doit être unique et utile.
- Textes trop courts : ajoutez suffisamment de contenu pour répondre aux attentes.
- Duplications internes ou externes : évitez de copier-coller des blocs entiers d’autres sites ou de vos propres pages.
- Mots-clés mal distribués : placez naturellement le mot-clé et ses variantes dans les titres, intro et corps de texte.
4. Absence de version mobile
Aujourd’hui, la majorité des visiteurs viennent via mobile.
- Responsive non adapté : testez votre design sur plusieurs tailles d’écran.
- Éléments trop petits : boutons, menus ou formulaires doivent être cliquables avec un doigt.
- Pop‑ups intrusifs : évitez ceux qui couvrent tout l’écran sur smartphone.
5. Sécurité laxiste
Un site non sécurisé nuit à la confiance et peut être pénalisé.
- Pas de SSL/TLS : installez un certificat HTTPS.
- Extensions non mises à jour : elles constituent des failles potentielles.
- Permissions PHP/FTP excessives : limitez les accès au strict minimum.
6. Mauvaise structuration SEO
Le référencement technique est indispensable pour indexation.
- Titres Hn mal utilisés : ne sautez pas de niveau (H1 → H3 → H2).
- Métadonnées non optimisées : chaque page doit avoir une balise <title> et une meta-description uniques.
- Absence de sitemap et de robots.txt : générez-les via votre CMS ou plugin SEO.
7. Absence d’analyse des performances
Sans données, difficile d’améliorer.
- Pas d’outil d’analyse : installez Google Analytics ou Matomo.
- Pas de suivi des conversions : définissez des objectifs (inscriptions, ventes…) et traquez-les.
- Pas de test régulier : utilisez PageSpeed Insights ou Lighthouse pour évaluer régulièrement vos pages.
8. Expérience utilisateur négligée (UX)
L’esthétique doit aller de pair avec l’ergonomie.
- Police illisible ou trop petite : optez pour minimum 16 px et une hauteur de ligne confortable.
- Liens trop petits ou trop proches : l’utilisateur doit pouvoir cliquer sans zoomer.
- Formulaires trop longs : demandez uniquement l’essentiel, divisez en étapes si besoin.
9. Négliger la maintenance et la scalabilité
Un site non entretenu devient vite obsolète.
- Pas de système de sauvegarde : automatisez les backups.
- Pas de stratégie de mises à jour : plugins, thèmes, serveurs, tout doit rester à jour.
- Absence de plan de croissance : prévoyez comment ajouter des pages, langues, fonctionnalités sans réécrire votre site.
10. Ignorer les aspects légaux
La conformité est indispensable aujourd’hui.
- RGPD/CCPA : mettez en place un bandeau de cookies et une page de politique de confidentialité.
- Mentions légales manquantes : nom de la société, adresse, contact, numéro SIRET, etc.
- Accessibilité (WCAG) : limitez les contenus illisibles ou non accessibles aux malvoyants.
À retenir
Un bon site web est à la fois rapide, sécurisé, facile à naviguer, optimisé SEO et conforme aux règles. Chaque erreur est un frein potentiel à la performance, à la visibilité ou à la confiance des utilisateurs.
FAQ
Très souvent, c’est la version mobile mal adaptée. Aujourd’hui, sans responsive efficace, vous perdez immédiatement la moitié de votre audience.
Utilisez PageSpeed Insights (Google), Lighthouse ou GTmetrix. Ils vous donnent des scores clairs et des pistes d’amélioration.
Non, mais il faut informer les utilisateurs et leur donner le choix avant de déposer des cookies non‑essentiels.